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oapen-20.500.12657-245112024-03-22T19:23:24Z Le développement durable des territoires Vandermotten, Christian Bauthier, Isabelle Billen, Claire Biot, Valérie Bourdeau, Philippe Capron, Henri Charles, Julie Chauchefoin, Pasca Colard, Alain Debauve, Benoit Deconinck, Mireille Decroly, Jean-Michel De Waele, Jean-Michel Dobruszkes, Frédéric Driesse, Christophe Duquesne, Anne-Marie Godart, Marie-Françoise Grimmeau, Jean-Pierre Loinger, Guy Noël, Françoise Prévélakis, Georges Renaudière, Philippe Rey, Jacques Roelandts, Marcel Rouyet, Yves Swan, Lucy Van Criekingen, Mathieu Vandermotten, Christian Van Hamme, Gilles Wayens, Benjamin Zaccaï, Edwin Architecture thema EDItEUR::R Earth Sciences, Geography, Environment, Planning::RN The environment::RNK Conservation of the environment::RNKH Conservation of wildlife and habitats Longtemps, l’aménagement du territoire a procédé d’une démarche fonctionnaliste, organisant une consommation accrue d’espace. La démarche environnementaliste se cantonnait quant à elle dans une approche défensive et naturaliste. Les citoyens s’en saisissaient parfois comme outil de défense de leur cadre de vie. Aujourd’hui, les démarches de l’aménagement du territoire et de la gestion de l’environnement ont tendance à s’intégrer, dans un contexte de développement durable. Ceci impose une démarche transversale, inscrite dans les territoires. Une attention accrue est portée, du moins dans le discours, aux acteurs, à leur participation, au développement endogène, au respect du principe de précaution. Il faut toutefois se garder de considérer ces évolutions et le développement de visions plus stratégiques de l’aménagement du territoire comme la seule expression d’un renforcement de la démocratie participative. Elles peuvent tout autant résulter de formes de désengagement de l’État, d’exacerbation des concurrences entre villes et régions dans un contexte néo-libéral, d’une réduction des solidarités inter-régionales. Les attitudes des pouvoirs publics, jusqu’au niveau européen, sont parfois contradictoires, partagées entre un intérêt accru porté aux considérations environnementales et des logiques dominantes de marché et de concurrence. On comprendra que tenter d’aborder un champ aussi large impliquait une réflexion collective. Le présent ouvrage ébauche cette mise en œuvre en la matière au sein et autour de l’Institut de gestion de l’environnement et d’aménagement du territoire (IGEAT) de l’Université libre de Bruxelles. 2019-10-31 15:02:42 2020-04-01T09:59:02Z 2020-04-01T09:59:02Z 2003 book 1005602 OCN: 1135845207 http://library.oapen.org/handle/20.500.12657/24511 fre Architecture, aménagement du territoire, environnement application/pdf Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International 9782800413006.pdf Editions de l'Université de Bruxelles ad75175c-dd6f-4705-bafd-62a0395e57dd 232 Bruxelles open access
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Longtemps, l’aménagement du territoire a procédé d’une démarche fonctionnaliste, organisant une consommation accrue d’espace. La démarche environnementaliste se cantonnait quant à elle dans une approche défensive et naturaliste. Les citoyens s’en saisissaient parfois comme outil de défense de leur cadre de vie. Aujourd’hui, les démarches de l’aménagement du territoire et de la gestion de l’environnement ont tendance à s’intégrer, dans un contexte de développement durable. Ceci impose une démarche transversale, inscrite dans les territoires. Une attention accrue est portée, du moins dans le discours, aux acteurs, à leur participation, au développement endogène, au respect du principe de précaution. Il faut toutefois se garder de considérer ces évolutions et le développement de visions plus stratégiques de l’aménagement du territoire comme la seule expression d’un renforcement de la démocratie participative. Elles peuvent tout autant résulter de formes de désengagement de l’État, d’exacerbation des concurrences entre villes et régions dans un contexte néo-libéral, d’une réduction des solidarités inter-régionales. Les attitudes des pouvoirs publics, jusqu’au niveau européen, sont parfois contradictoires, partagées entre un intérêt accru porté aux considérations environnementales et des logiques dominantes de marché et de concurrence. On comprendra que tenter d’aborder un champ aussi large impliquait une réflexion collective. Le présent ouvrage ébauche cette mise en œuvre en la matière au sein et autour de l’Institut de gestion de l’environnement et d’aménagement du territoire (IGEAT) de l’Université libre de Bruxelles.
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