9789088902918.pdf

La notion d’« espace » est un concept clé de la disciple archéologique. Les vestiges mobiliers ou immobiliers trouvés en fouille sont les reflets matériels des aspects politiques, sociaux, économiques et culturels des populations étudiées. De fait, l’espace archéologique est socialement construit. L...

Πλήρης περιγραφή

Λεπτομέρειες βιβλιογραφικής εγγραφής
Γλώσσα:fre
Έκδοση: Sidestone Press 2020
Διαθέσιμο Online:https://www.sidestone.com/books/archeologie-caraibe
Περιγραφή
Περίληψη:La notion d’« espace » est un concept clé de la disciple archéologique. Les vestiges mobiliers ou immobiliers trouvés en fouille sont les reflets matériels des aspects politiques, sociaux, économiques et culturels des populations étudiées. De fait, l’espace archéologique est socialement construit. L’agencement des vestiges dans l’espace témoigne de l’organisation des lieux du quotidien, ce qui permet d’accéder à des ensembles revêtant une grande signification sociale, culturelle ou symbolique. Conceptualisée selon plusieurs échelles, notamment géographiques et chronologiques, la notion d’espace est un angle d’approche efficace permettant de fédérer des recherches provenant d’horizons divers et traitant de thèmes multiples. Le présent ouvrage se propose d’analyser trois échelles de l’espace caraïbe (les espaces vécus, entrelacés et symboliques) à l’aide d’une variété de recherches récentes, traitant autant de la Caraïbe précolombienne que de la période coloniale. Près de quarante auteurs internationaux, spécialistes reconnus de l’archéologie des Antilles et des Guyanes, se sont réunis autour de ce projet. Les différents chapitres du volume, rédigés indifféremment en français ou en anglais, correspondent à autant d’études de cas spécifiques, chacune illustrant une façon d’aborder cette notion d’espace en archéologie. Enfin de part sa richesse et sa variété cet ouvrage nous offre aussi un panorama original sur les recherches actuelles en archéologie caraïbe. Cependant, par delà cette diversité apparente des contributions, nous avons choisi de tenter de fondre le pluriel en un singulier, de faire un sans pour autant faire pareil. L’intérêt de cette approche nous semblait résider non seulement dans la cohérence qu’elle offrait à l’ouvrage mais aussi dans le fait qu’elle constitue sans doute l’un des paradigmes fondamentaux des sociétés que nous nous proposions d’étudier dans la longue durée. En cela, elle nous paraissait poser les bases d’une archéologie véritablement caraïbe.