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oapen-20.500.12657-497982021-07-21T04:13:41Z Les derniers vers du roman arthurien Toniutti, Géraldine vers/prose genre littéraire roman arthurian tardiveté matière bic Book Industry Communication::D Literature & literary studies Qu’implique le choix du vers dans le roman, à une époque où la prose s’est déjà imposée comme forme privilégiée du genre ? C’est à cette question que la présente étude soumet le corpus des derniers romans arthuriens en vers, rédigés entre 1260 et 1380. Le choix atypique du vers dans ces romans interroge les valeurs esthétiques attribuées à chaque forme au cours de ces siècles de mutation que sont le XIIIe et le XIVe siècle : l’écriture en vers résiste, mais est en décalage avec la forme irrémédiablement favorisée. À partir de ces textes, l’étude trace l’abandon du vers au profit de la prose dans le roman et sa spécialisation lyrique, engageant ainsi des réflexions sur la conjonction entre forme et genre. Ce corpus invite encore à théoriser la position tardive qu’occupent ces romans dans la trajectoire historique du roman arthurien en vers. Des interactions entre vers tardif et prose émergeante découle une véritable poétique de la tardivité, dont l’étude rend compte. 2021-07-08T11:25:56Z 2021-07-08T11:25:56Z 2021 book ONIX_20210708_9782600062237_12 9782600062237 https://library.oapen.org/handle/20.500.12657/49798 fre application/pdf Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International 9782600062237.pdf https://www.droz.org/suisse/product/9782600062237 Librairie Droz 10.47421/droz62237 Qu’implique le choix du vers dans le roman, à une époque où la prose s’est déjà imposée comme forme privilégiée du genre ? C’est à cette question que la présente étude soumet le corpus des derniers romans arthuriens en vers, rédigés entre 1260 et 1380. Le choix atypique du vers dans ces romans interroge les valeurs esthétiques attribuées à chaque forme au cours de ces siècles de mutation que sont le XIIIe et le XIVe siècle : l’écriture en vers résiste, mais est en décalage avec la forme irrémédiablement favorisée. À partir de ces textes, l’étude trace l’abandon du vers au profit de la prose dans le roman et sa spécialisation lyrique, engageant ainsi des réflexions sur la conjonction entre forme et genre. Ce corpus invite encore à théoriser la position tardive qu’occupent ces romans dans la trajectoire historique du roman arthurien en vers. Des interactions entre vers tardif et prose émergeante découle une véritable poétique de la tardivité, dont l’étude rend compte. 10.47421/droz62237 7cb43bc9-eb5c-4d0e-87cd-c3301b3cb634 07f61e34-5b96-49f0-9860-c87dd8228f26 9782600062237 Swiss National Science Foundation (SNF) Genève 10BP12_198045 Open Access Books Les derniers vers du roman arthurien: trajectoire d'un genre, anachronisme d'une forme Schweizerischer Nationalfonds zur Förderung der Wissenschaftlichen Forschung Swiss National Science Foundation open access
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Qu’implique le choix du vers dans le roman, à une époque où la prose s’est déjà imposée comme forme privilégiée du genre ? C’est à cette question que la présente étude soumet le corpus des derniers romans arthuriens en vers, rédigés entre 1260 et 1380. Le choix atypique du vers dans ces romans interroge les valeurs esthétiques attribuées à chaque forme au cours de ces siècles de mutation que sont le XIIIe et le XIVe siècle : l’écriture en vers résiste, mais est en décalage avec la forme irrémédiablement favorisée. À partir de ces textes, l’étude trace l’abandon du vers au profit de la prose dans le roman et sa spécialisation lyrique, engageant ainsi des réflexions sur la conjonction entre forme et genre. Ce corpus invite encore à théoriser la position tardive qu’occupent ces romans dans la trajectoire historique du roman arthurien en vers. Des interactions entre vers tardif et prose émergeante découle une véritable poétique de la tardivité, dont l’étude rend compte.
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