9782807619203.pdf

Cet ouvrage retrace la sociogenèse de l’internationalisme éducatif durant le premier 20e siècle à partir de l’une de ses matrices, le Bureau international d’éducation (BIE). Créé à Genève par l’Institut Rousseau, en 1925, pour construire la paix par la science et l’éducation, ce Bureau se conçoit d’...

Πλήρης περιγραφή

Λεπτομέρειες βιβλιογραφικής εγγραφής
Γλώσσα:fre
Έκδοση: Peter Lang International Academic Publishers 2021
id oapen-20.500.12657-52150
record_format dspace
institution OAPEN
collection DSpace
language fre
description Cet ouvrage retrace la sociogenèse de l’internationalisme éducatif durant le premier 20e siècle à partir de l’une de ses matrices, le Bureau international d’éducation (BIE). Créé à Genève par l’Institut Rousseau, en 1925, pour construire la paix par la science et l’éducation, ce Bureau se conçoit d’abord comme caisse de résonance des mouvements réformistes ; dès 1929, sous la direction de Jean Piaget, le BIE devient la première institution intergouvernementale en éducation puis lie ses destinées à celles de l’Unesco en 1952, dont il constitue un organe précurseur. L’ouvrage s’attache à montrer comment le BIE tente de rallier tous les États de la planète, pour construire une charte des aspirations mondiales de l’instruction publique. Il témoigne des causes promues et négociées, non sans résistances : droit des populations juvéniles – même les plus vulnérables – à une pédagogie adaptée et à une large culture ; justice scolaire, corolaire de la justice sociale ; éducation à la paix et à l’esprit critique ; amélioration des conditions de travail et de formation des enseignants. Tout en élargissant l’empan de ses partenaires et de son audience, le BIE bute sur de substantielles contradictions. Comment asseoir sa légitimité sans renforcer les rivalités avec les organisations investissant elles aussi l’enfance d’une puissance rédemptrice ? Comment appliquer à l’éducation les méthodes de la coopération internationale, alors que l’école demeure la chasse gardée des nations ? Comment courtiser simultanément des gouvernements qui incarnent la démocratie et des États-nations aux régimes autoritaires, sans déroger aux principes de neutralité et pacifisme ? Quel mode opératoire instituer pour préserver les Conférences du BIE des interférences politiques qui s’exacerbent en ces décennies de tous les excès ? Grâce aux riches archives dépouillées, cet ouvrage permet, pour la première fois, d’accéder aux coulisses des négociations menées au sein du BIE et met en lumière les défis auxquels se confrontent, aujourd’hui encore, nombre d’organisations internationales.
title 9782807619203.pdf
spellingShingle 9782807619203.pdf
title_short 9782807619203.pdf
title_full 9782807619203.pdf
title_fullStr 9782807619203.pdf
title_full_unstemmed 9782807619203.pdf
title_sort 9782807619203.pdf
publisher Peter Lang International Academic Publishers
publishDate 2021
_version_ 1771297403710734336
spelling oapen-20.500.12657-521502021-12-21T02:49:33Z Le Bureau international d’éducation, matrice de l’internationalisme éducatif Hofstetter, Rita aspirations Bureau charte d’éducation éducatif éducative Érhise Hofstetter international l’internationalisme matière matrice mondiales Premier Rita siècle bic Book Industry Communication::J Society & social sciences::JN Education::JNB History of education bic Book Industry Communication::J Society & social sciences::JN Education::JNK Organization & management of education::JNKG Funding of education & student finance Cet ouvrage retrace la sociogenèse de l’internationalisme éducatif durant le premier 20e siècle à partir de l’une de ses matrices, le Bureau international d’éducation (BIE). Créé à Genève par l’Institut Rousseau, en 1925, pour construire la paix par la science et l’éducation, ce Bureau se conçoit d’abord comme caisse de résonance des mouvements réformistes ; dès 1929, sous la direction de Jean Piaget, le BIE devient la première institution intergouvernementale en éducation puis lie ses destinées à celles de l’Unesco en 1952, dont il constitue un organe précurseur. L’ouvrage s’attache à montrer comment le BIE tente de rallier tous les États de la planète, pour construire une charte des aspirations mondiales de l’instruction publique. Il témoigne des causes promues et négociées, non sans résistances : droit des populations juvéniles – même les plus vulnérables – à une pédagogie adaptée et à une large culture ; justice scolaire, corolaire de la justice sociale ; éducation à la paix et à l’esprit critique ; amélioration des conditions de travail et de formation des enseignants. Tout en élargissant l’empan de ses partenaires et de son audience, le BIE bute sur de substantielles contradictions. Comment asseoir sa légitimité sans renforcer les rivalités avec les organisations investissant elles aussi l’enfance d’une puissance rédemptrice ? Comment appliquer à l’éducation les méthodes de la coopération internationale, alors que l’école demeure la chasse gardée des nations ? Comment courtiser simultanément des gouvernements qui incarnent la démocratie et des États-nations aux régimes autoritaires, sans déroger aux principes de neutralité et pacifisme ? Quel mode opératoire instituer pour préserver les Conférences du BIE des interférences politiques qui s’exacerbent en ces décennies de tous les excès ? Grâce aux riches archives dépouillées, cet ouvrage permet, pour la première fois, d’accéder aux coulisses des négociations menées au sein du BIE et met en lumière les défis auxquels se confrontent, aujourd’hui encore, nombre d’organisations internationales. 2021-12-20T08:56:44Z 2021-12-20T08:56:44Z 2022 book ONIX_20211220_9782807619203_10 9782807619203 9782807619210 9782807619227 9782807619197 https://library.oapen.org/handle/20.500.12657/52150 fre Exploration application/pdf n/a 9782807619203.pdf Peter Lang International Academic Publishers 10.3726/b18278 Cet ouvrage retrace la sociogenèse de l’internationalisme éducatif durant le premier 20e siècle à partir de l’une de ses matrices, le Bureau international d’éducation (BIE). Créé à Genève par l’Institut Rousseau, en 1925, pour construire la paix par la science et l’éducation, ce Bureau se conçoit d’abord comme caisse de résonance des mouvements réformistes ; dès 1929, sous la direction de Jean Piaget, le BIE devient la première institution intergouvernementale en éducation puis lie ses destinées à celles de l’Unesco en 1952, dont il constitue un organe précurseur. L’ouvrage s’attache à montrer comment le BIE tente de rallier tous les États de la planète, pour construire une charte des aspirations mondiales de l’instruction publique. Il témoigne des causes promues et négociées, non sans résistances : droit des populations juvéniles – même les plus vulnérables – à une pédagogie adaptée et à une large culture ; justice scolaire, corolaire de la justice sociale ; éducation à la paix et à l’esprit critique ; amélioration des conditions de travail et de formation des enseignants. Tout en élargissant l’empan de ses partenaires et de son audience, le BIE bute sur de substantielles contradictions. Comment asseoir sa légitimité sans renforcer les rivalités avec les organisations investissant elles aussi l’enfance d’une puissance rédemptrice ? Comment appliquer à l’éducation les méthodes de la coopération internationale, alors que l’école demeure la chasse gardée des nations ? Comment courtiser simultanément des gouvernements qui incarnent la démocratie et des États-nations aux régimes autoritaires, sans déroger aux principes de neutralité et pacifisme ? Quel mode opératoire instituer pour préserver les Conférences du BIE des interférences politiques qui s’exacerbent en ces décennies de tous les excès ? Grâce aux riches archives dépouillées, cet ouvrage permet, pour la première fois, d’accéder aux coulisses des négociations menées au sein du BIE et met en lumière les défis auxquels se confrontent, aujourd’hui encore, nombre d’organisations internationales. 10.3726/b18278 e927e604-2954-4bf6-826b-d5ecb47c6555 9782807619203 9782807619210 9782807619227 9782807619197 195 706 Bern open access