Περίληψη: | Action research, involving researchers, companies and civil society actors, directly questions the methods of knowledge production in a perspective of social transformation. This epistemological and methodological choice combines a scientific problem, a social demand and a subjective commitment. The researcher's posture is complicated by the junction of multiple spheres of activity, with one foot in research and one foot in action. By looking back at the issues arising from their experiences and the opportunities and constraints of their approaches, the authors provide a striking overview of the characteristics of research work in action research. One of the interests of this book resides in the perspective of diversified disciplinary approaches of the human and social sciences. The book thus contributes to deepening knowledge about these research practices, by demonstrating the challenge of their institutional recognition and the need for pluralism in the production of knowledge. La recherche-action, associant chercheurs, entreprises et acteurs de la société civile, interrogent directement les modalités de production du savoir dans une perspective de transformation sociale. Ce choix épistémologique et méthodologique combine une problématique scientifique, une demande sociale et un engagement subjectif. La posture du chercheur ou de la chercheuse se complexifie par la jonction de sphères d'activités multiples avec un pied dans la recherche et un pied dans l'action. En revenant sur les problématiques concrètes issues de leurs expériences et sur les opportunités et contraintes de leurs postures, les auteurs livrent un panorama général saisissant des caractéristiques du travail de recherche dans une recherche en action. Un des intérêts de cet ouvrage réside dans la mise en perspective d’approches disciplinaires diversifiées des sciences humaines et sociales. L’ouvrage contribue ainsi à approfondir les connaissances relatives à ces pratiques de recherche singulières, en démontrant l’enjeu de leur reconnaissance institutionnelle et l’exigence d’un pluralisme des modes de production du savoir.
|